Tu es déjà écrivain, même si tu n’as jamais été publié

Tu es déjà écrivain, même si tu n’as jamais été publié !

Je vais te dire un truc important, et j’aimerais que tu le lises vraiment, pas juste avec les yeux, mais avec le cœur.

Tu es déjà écrivain.Oui, toi. Même si tu n’as jamais été publié. Même si tu n’as jamais envoyé ton manuscrit à un éditeur. Même si ton roman est encore planqué dans un dossier nommé "version finale V15" sur ton ordi (et qu’on sait très bien qu’il y aura une V16, avoue).

Tu es déjà écrivain, même si tu n’as jamais été publié !

Parce que écrire, c’est être écrivain.Pas besoin d’un contrat, d’un numéro ISBN, ni même d’une couverture rigide pour avoir le droit de te présenter comme tel.

Ce qui fait de toi un écrivain, c’est ce moment où tu t’assois — entre deux obligations, entre deux doutes — et que tu choisis d’écrire.

Pas pour les autres. Pour toi. Pour les histoires que tu portes en toi. Pour les voix qui ne te laissent pas tranquille tant que tu ne les as pas posées sur le papier.

Être publié, c’est une étape. Une belle, oui. Mais ce n’est pas la validation suprême. Tu n’as pas besoin qu’un comité de lecture te donne sa bénédiction pour avoir le droit d’exister en tant qu’auteur. Tu existes déjà.

Tu sais pourquoi je te dis ça ?

Parce qu’on est beaucoup à attendre "le bon moment", "le bon niveau", "la bonne reconnaissance", comme si tout ça allait nous offrir un badge magique avec "VÉRITABLE ÉCRIVAIN" gravé dessus.

Mais ce moment n’existe pas vraiment. Parce qu’on doute toujours. Parce qu’on évolue tout le temps. Et c’est tant mieux.

Tu écris ? Tu aimes ça ? Tu ne peux pas t’en empêcher, même quand tu dis que tu vas faire une pause ?Alors tu es des nôtres.

Peu importe ton rythme. Peu importe que tu n’aies pas encore terminé ton projet. Ce qui compte, c’est que tu sois là. Que tu crées. Que tu racontes.

Et peut-être qu’un jour tu publieras ce que tu écris. Peut-être même que tu toucheras des lecteurs, que tu recevras des messages qui te feront pleurer (de joie, hein). Ou peut-être que tu garderas tes mots pour toi, comme un trésor secret.

Mais dans tous les cas, tu es déjà écrivain.

Et crois-moi, c’est le plus beau des débuts.