Comment écrire l’humour ? (sans faire un bide)

emievarentz
16 nov. 2024
3 min de lecture

L’humour en écriture, c’est un peu comme marcher sur une corde raide : on peut faire rire ou tomber à plat.

Mais si tu sais manier l’humour avec justesse, ton texte peut devenir aussi savoureux qu’une comédie bien rythmée !

Prêt à découvrir comment écrire l’humour et pimenter tes histoires ? Allez, c’est parti !

1. Connaitre ton style d’humour

Il y a mille façons de faire rire, et chacun a son style.

Est-ce que tu es plutôt dans l’ironie mordante ?

Les jeux de mots bien placés ?

Le comique de situation ?

Pour que ton humour fonctionne, il doit te ressembler.

Teste différents styles et vois ce qui te vient naturellement. Une fois que tu as trouvé ton ton, tu seras beaucoup plus à l’aise pour faire rire sans forcer.

2. Trouve le bon moment (et évite le forcing)

Le secret d’un bon gag, c’est aussi le timing. Inutile d’inonder chaque ligne de blagues, tu risquerais d’étouffer ton lecteur.

Laisse l’humour venir là où il a de l’impact :

Après une scène un peu tendue pour alléger l’ambiance, dans un dialogue pour renforcer la personnalité d’un personnage, ou pour souligner une situation absurde.

Bref, choisis bien tes moments et laisse l’humour venir naturellement.

3. Le décalage, ton meilleur ami

Le décalage, c’est l’un des moteurs de l’humour. Imagine un héros en pleine scène dramatique qui se met à râler sur un détail insignifiant (“Je vais peut-être mourir, mais hors de question de finir dans ce costume démodé”).

Ce décalage entre l’attendu (une réaction dramatique) et la réalité (une réflexion absurde) surprend et fait sourire.

Prends des clichés, des moments intenses, et ajoute-y une touche décalée : effet comique assuré.

4. Joue avec les dialogues pour écrire l’humour

Les dialogues sont parfaits pour intégrer de l’humour dans ton texte. Pense aux répliques cinglantes, aux quiproquos, aux malentendus, et aux punchlines qui surgissent dans une conversation.

Tu peux donner à tes personnages des tics de langage, des petites remarques ou des exagérations.

Et n’oublie pas : les dialogues humoristiques sont souvent plus courts, plus directs. L’idée, c’est de surprendre le lecteur en un minimum de mots !

5. Exagère (avec modération)

L’humour, c’est souvent une affaire d’excès. Tu peux amplifier une situation banale jusqu’à l’absurde pour créer un effet comique.

Par exemple, un personnage qui a une peur incontrôlable d’une simple abeille peut vite donner lieu à une scène hilarante s’il se met à grimper aux rideaux en panique.

Mais attention, l’exagération doit être bien dosée et en accord avec le style de ton texte ; sinon, elle risque de perdre en crédibilité (et en effet comique).

6. Utilise les jeux de mots avec parcimonie

Les jeux de mots, ça passe ou ça casse ! Ils peuvent apporter un sourire immédiat mais, utilisés à outrance, ils deviennent vite lassants.

Un bon jeu de mots est court, percutant, et tombe au bon moment.

Place-les dans des dialogues ou des réflexions internes, et essaie de les intégrer naturellement dans le texte.

Un petit clin d'œil linguistique de temps en temps, et le tour est joué !

7. Observe la vie quotidienne

La vie quotidienne est une source infinie d’humour ! Les petits tracas, les malentendus, les absurdités de la routine…

Ce sont des situations dans lesquelles tout le monde peut se retrouver et qui font souvent sourire.

Observe ce qui te fait rire autour de toi, prends note des moments drôles que tu rencontres, et inspire-toi de ces situations pour ajouter une touche d’humour réaliste à ton histoire.

8. Ose l’auto-dérision

Si tu veux donner à ton narrateur un ton léger et amusant, l’auto-dérision est idéale.

Que ce soit dans un blog, une histoire à la première personne, ou même dans les pensées d’un personnage, l’auto-dérision permet de rapprocher le lecteur.

Se moquer un peu de soi ou de ses propres maladresses (sans tomber dans l’excès) rend ton personnage ou narrateur attachant, et le lecteur rit de bon cœur.