Ce que tu ne verras jamais dans mes livres !
- emievarentz

- 25 juil.
- 3 min de lecture
Tu sais, parfois on me demande ce que j’écris. Et surtout, comment j’écris.Mais aujourd’hui, j’ai envie de te parler de ce que je n’écris pas.Ce que tu ne verras jamais dans mes romans. Pas parce que ça ne se fait pas. Pas parce que c’est mal. Juste parce que… ça ne résonne pas avec ce que j’ai envie de transmettre.
Je t’explique ce que tu ne verras jamais dans mes livres ?
Ce que tu ne verras jamais dans mes livres

❌ Des méchants sans nuance
Dans Héritage Entremêlé, il y a des personnages qu’on a envie de secouer. D’autres qui ont fait des choses impardonnables. Mais tu verras rarement un “vilain” caricatural, machiavélique juste pour le plaisir.
Je ne crois pas aux monstres absolus. Je crois aux failles. Aux blessures mal soignées. Aux silences transmis d’une génération à l’autre. Et oui, parfois, ça crée des actes terribles. Mais derrière, il y a souvent une histoire. Une faille. Un choix tordu à un moment donné.
Je préfère parler de ça. De ce qui a cloché. Pas juste pointer du doigt.
❌ Des scènes gratuites (violence, sexe, drame)
Je ne suis pas là pour choquer. Je ne veux pas écrire de scènes violentes juste pour secouer le lecteur.Quand il y a de la douleur, c’est parce qu’elle a un sens. Une portée émotionnelle. Pas pour faire du bruit.
Pareil pour l’intime : tu verras peut-être un frisson entre deux personnages, une main qui frôle, un silence qui dit tout… mais je laisse beaucoup à l’imagination. Parce que l’ellipse peut parfois être plus puissante que le détail.
❌ Du cynisme à tout prix
Même dans mes histoires les plus sombres, il y a de l’espoir. Un fil d’argent, comme j’aime l’appeler (tiens, ça te rappelle un titre ?).
Je n’écris pas pour te montrer que le monde est foutu. Je n’écris pas pour t’enfermer dans le désespoir. Je veux que tu ressentes les tempêtes… mais que tu vois le rivage au loin. Je veux que tu fermes le livre en te disant : ça valait le coup.Même si tu as pleuré. Même si tu as eu mal. Il y a une lumière au bout.

❌ Des héros parfaits
Dominik, Noémie, Barrie, Annelise… aucun d’eux n’est un modèle. Ils doutent. Ils mentent parfois. Ils se protègent trop. Ils ont peur d’aimer, de lâcher prise, de faire confiance. Mais c’est pour ça que je les aime. Et c’est peut-être pour ça que toi aussi, tu peux t’y attacher.
Je préfère les héros cabossés. Les âmes en vrac. Ceux qui avancent de travers, mais qui avancent quand même.Parce que franchement, les gens parfaits, c’est fatiguant.
❌ Un monde coupé du cœur
Tu ne trouveras pas chez moi un roman “purement cérébral”.Même quand il y a des recherches historiques, même quand on parle de guerre, de mémoire, de faits très concrets… il y a toujours des liens d’âme. Des émotions en creux. Des silences pleins de sens. Des gestes qui veulent dire "je t’aime", même s’ils ne le disent pas.
Dans L’ombre de Peter Pan, j’ai voulu parler d’un écrivain, Barrie, qui cache un immense chagrin. Un enfant intérieur oublié. Et là encore, ce n’est pas l’intellect qui répare. C’est le cœur.Toujours.

En résumé ?
Tu ne verras jamais dans mes romans :
✖ des personnages figés dans le rôle de méchant ou de gentil
✖ des scènes spectaculaires sans émotion
✖ du désespoir pour faire joli
✖ des héros lisses comme du marbre
✖ une écriture coupée de l’âme et du ressenti
Ce que tu verras, par contre ?
💫 Des histoires où les silences parlent fort
💫 Des blessures qui traversent les générations
💫 Des personnages qui grandissent malgré eux
💫 Et un fil invisible entre toi et eux… même une fois la dernière page tournée




Commentaires